Si vous prenez la route cet été, vous en croiserez peut-être un. Les radars dits “double face” continuent d’être installés sur les routes de France depuis quelques années. Une technique de photographie innovante arrive avec ce radar nouvelle génération avec une précision encore plus grande, au détriment du portefeuille des plus rapides.
Visites cyclistes
Ces appareils sont appelés “duplex” en raison de leur fonction de réception. Si le conducteur passant devant le radar est en excès de vitesse, le dispositif clignotera à l’avant du véhicule ainsi qu’à l’arrière. Ainsi, les motards dont la plaque d’immatriculation est à l’arrière du véhicule auront moins de chance de passer entre les mailles du filet. Avec cette technique, la lisibilité du signe dans les images est également améliorée. Par conséquent, il est plus facile d’identifier un plat que dans d’autres modèles. En 2014, année où ces nouveaux radars ont commencé à être expérimentés, environ 38 % des infractions n’étaient pas exploitables faute de lecture de plaque, indique la Sécurité routière.
Meilleure reconnaissance du conducteur
De plus, qui dit meilleure qualité photo dit aussi meilleure identité du conducteur. Avec ces nouveaux dispositifs, il sera plus compliqué de signaler un autre conducteur au volant au moment de l’infraction. La reconnaissance du conducteur sera plus précise pour les véhicules lourds et légers. Attention toutefois à ne pas confondre les radars “double face” avec les radars “bidirectionnels” qui, comme leur nom l’indique, clignotent dans les deux sens de circulation. Les appareils “double face” sont en développement depuis plusieurs années en France et seront désormais au nombre de 200, selon BFMTV.