Gérard Corneloup, journaliste et historien de 76 ans, a succombé à ses blessures après avoir été agressé dans le hall de son immeuble lyonnais du 3e arrondissement. “Que toute la lumière soit faite sur cette affaire, Gérard ne méritait pas ça…” a commenté Gérald Bouchon, président du groupe Lyon Demain Média.
“Toujours chaleureux, disponible, à l’écoute et très arrangeant… Il m’est arrivé de le croiser plusieurs fois par semaine dans le quartier des Halles. Toujours un échange bienveillant et fraternel…” Nathalie Perrin Gilbert, Adjointe au Maire de Lyon, Déléguée Culturelle s’est exprimée au nom de la commune : « Le Maire et les élus du Conseil Municipal de Lyon saluent la mémoire de Gérard Corneloup, un Lyonnais remarquable qui a contribué au rayonnement de notre ville. ” salua l’élu. “Gérard Corneloup est décédé des suites d’un attentat dans le hall de son immeuble. Les élus de Lyon sont unis dans la douleur de ses proches”, a déclaré Nathalie Perenne Gilbert. Gérard Corneloup n’a apparemment pas été visé en raison de sa profession, mais plutôt en raison de son âge. Il s’est fait voler une poche qui a été retrouvée quelques rues plus loin. La police a fait appel à des témoins pour résoudre l’affaire. Toute personne susceptible d’en savoir plus sur les circonstances de cet attentat du 18 juillet au 100 Cours Lafayette est priée de contacter le 04 72 82 15 05, 04 72 82 16 66 ou 17. Bibliothécaire de formation, Gérard Corneloup a eu une longue carrière de journaliste, notamment pour Le Progrès et Le Figaro Lyon. Passionné de musique, il a écrit les chroniques musicales de nombreux médiums. Auteur de plusieurs ouvrages sur l’histoire de Lyon, il était connu pour son goût pour la recherche et l’histoire insolite. “Je l’ai toujours rencontré dans l’ancienne collection de la Bibliothèque municipale quand je préparais ma thèse. C’était l’un des chantiers, un chercheur acharné” décrit l’historien lyonnais Stéphane Nivet. “Toutes les Lyonnaises peuvent pleurer un grand homme, un écrivain distingué, un musicologue célèbre et un historien rigoureux…” commente avec émotion l’écrivain Jacques Brujas.