La personne interpellée par les enquêteurs chargés du dossier des policiers violemment agressés à Lyon mercredi 20 juillet, a été mise en examen mardi pour violences aggravées sur policiers, a appris CNEWS de source proche du dossier. Selon ce dernier, il a été incarcéré, placé en garde à vue. Il s’agit d’un homme de nationalité algérienne, âgé de 26 ans et en situation irrégulière sur le territoire français. Il n’aurait pas d’adresse connue. Il a été interpellé dimanche à 19h50. dans le 3e arrondissement de Lyon. Nous vous rappelons que trois policiers ont été brutalement agressés dans le quartier sensible de La Guillotière, place Gabriel-Péri situé au centre de la ville, alors qu’ils tentaient d’interpeller un suspect de braquage. Les agents, deux hommes et une femme, ont dû se réfugier dans un dépanneur pour échapper aux coups et aux projectiles. Deux d’entre eux ont reçu des jours ITT (deux et sept) pour leurs blessures, selon l’Alliance. Le suspect du vol en a profité pour s’enfuir.

Deux enquêtes distinctes ont été ouvertes Le parquet de Lyon a ouvert deux enquêtes distinctes sur cette affaire. Le premier concerne les actes de vol avec violence et émeute commis par la personne qui a enlevé un collier. C’est le fait au début de l’intervention policière, selon une source proche du dossier pour CNEWS. Le suspect, un jeune de 18 ans, déjà reconnu coupable de vol, est actuellement en liberté. Il est activement recherché en vertu d’un mandat de recherche délivré par le parquet. La seconde est liée aux violences commises contre les trois policiers qui sont intervenus pour arrêter le voleur. Deux des agents ont montré des ITT de 2 et 7 jours, respectivement. Cette seconde enquête a été ouverte aux chefs de violences volontaires avec arme et en réunion aux agents des forces de l’ordre. Ce week-end, Gérald Darmanin a indiqué qu’un premier suspect avait été interpellé, avant d’être acquitté. Il était également un étranger en situation irrégulière et mal connu des services de police pour vols, violences, menaces de mort contre des policiers ou détention de stupéfiants. Le ministre de l’Intérieur a indiqué qu’il avait été placé dans un centre de détention et qu’il devait être expulsé. Cependant, le parquet de Lyon a décidé d’ouvrir ce lundi une information judiciaire confiée à un enquêteur dans le but d’inculper et de mettre en détention provisoire l’intéressé, afin de favoriser l’identification, la détection et l’arrestation de tous les auteurs.