• À lire aussi: Sept joueurs ont refusé de participer à l’enquête initiale de Hockey Canada • À lire aussi: Comportements toxiques: Hockey Canada dévoile son plan d’action Le ministère n’avait pas non plus effectué de suivi du dossier. Hockey Canada avait alors mandaté une firme externe pour mener une enquête indépendante, qui avait été mise sur pause en raison de la stagnation de l’enquête. En comité mardi, la ministre actuelle des Sports, Pascale St-Onge, a toutefois indiqué que «Sport Canada, en aucun moment, n’a été informé [par Hockey Canada] de l’ampleur de ce qui s’était produit en 2018. Les informations qui ont été transmises [étaient] minimales.» Elle a aussi rappelé que Sport Canada n’a pas le pouvoir de mener des enquêtes, «encore moins sur des allégations de nature criminelle», mais que le ministère s’était assuré que la police soit impliquée dans le dossier. La majeure partie du blâme reviendrait ici à Hockey Canada, dont les dirigeants «n’ont tout simplement plus droit à l’erreur», a déclaré la ministre St-Onge «Nos attentes sont donc très élevées envers les dirigeants de l’organisation et ils ont beaucoup de chemin à faire pour regagner notre confiance», a-t-elle témoigné devant les parlementaires mardi.