• À lire aussi : Accusations à caractère sexuel : l’ancien skieur Dominique Laroche a officiellement comparu Le procès de l’homme de 61 ans, qui a été arrêté en juin 2021, reste en suspens, bien que selon la décision de la Cour suprême sur la Jordanie, l’État dispose de 18 mois pour procéder après l’arrestation dans un tel cas.
Souhaitant donc fixer le procès à 12 jours avant la fin de l’année, le procureur Me Michel Bérubé a expliqué mardi que selon la preuve, qui n’a pas encore été présentée devant un juge, le plaignant et Dominique Laroche se sont rapprochés lorsque le 13 – En 2008, la petite fille est restée chez le prévenu pour suivre des cours de ski. Habitant en face de la station de ski Le Relais, Dominique Laroche a accueilli l’adolescent pendant que ce dernier s’occupait des enfants du couple.
L’accusé aurait alors eu un comportement inapproprié, se masturbant sur le canapé même si la plaignante était dans le salon, pour normaliser la sexualité. Une première relation sexuelle complète aurait eu lieu à la fin de l’hiver 2008, qui aurait alors créé un rhume, avec des tremblements chez la plaignante.
Attiré par Laroche, un homme “important” et “charismatique”, le plaignant, qui se sent valorisé, aurait alors des relations sexuelles plus régulières avec l’accusé entre 14 et 18 ans. Ces relations sexuelles auraient eu lieu notamment dans une « sex room » au domicile du prévenu.
Il s’agirait d’une pièce fermée à clé dans laquelle se trouverait une armoire à jouets sexuels, elle aussi verrouillée. L’ADN de la victime a été retrouvé sur des jouets saisis lors de l’arrestation.
Le demandeur et le défendeur auraient regardé des films érotiques et consommé de la drogue lors de certains des incidents, a fait valoir l’accusation. Un « four way » aurait également eu lieu.
Plainte
Les relations sexuelles se seraient poursuivies jusqu’à ce que la victime ait 25 ans, date à laquelle elles ont cessé. Pourtant, à l’été 2019, la jeune femme aurait confié cette relation à son nouveau mari, tout en montrant qu’elle ne se considérait pas comme une victime.
Une visite de la plaignante et de son mari chez les Laroche à l’automne 2019 a toutefois marqué un tournant dans l’esprit de la jeune femme, qui a d’abord décidé de raconter à sa famille ce qu’elle avait vécu avant de porter plainte à la police.
Procès Malgré les retards, le procès n’a pas encore été fixé. Les parties devraient fixer une date d’audience à la mi-septembre.
L’avocate du prévenu, Me Stéphanie Pelletier-Quirion, a également indiqué qu’elle allait déposer une demande de sursis d’instance, arguant que son client a été “illégalement détenu pendant 11 heures” par la police après son arrestation le 2 juin 2021.
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