La lecture des articles est destinée aux abonnés. Se connecter
Face à la propagation du monkeypox en Europe et aux États-Unis, Tedros Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a annoncé le 23 juillet qu’il « Urgence de santé publique de portée internationale »niveau d’alerte le plus élevé de l’organisation. La France n’est pas épargnée. Le nombre de cas y est passé de 277 le 21 juin à 1 567 le 21 juillet (selon Santé publique France), majoritairement des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) et les syndicats se mobilisent. ” Nonnous exigeons le développement par l’Etat d’une campagne de vaccination avec une crevaison », a interpellé AIDES le 21 juillet. Alors que le ministre de la Santé assure que ” pluss de 42 000 doses ontet plus de 6 000 personnes sauvées [vaccinées] »Inter-LGBT demande également « La levée du secret défense sur […] volume de commande et disponibilité ». Comme il n’existe pas de vaccin spécifique contre le monkeypox, les doses utilisées sont les vaccins dits de troisième génération contre le virus de la variole humaine (disparus en 1979), commercialisés par la société danoise Bavarian Nordic et appelés Imvanex® en Europe et Jynneos® aux États-Unis. Initialement limitée aux situations de post-exposition, la recommandation vaccinale a été élargie le 7 juillet à la vaccination préventive de toutes les personnes à risque. Mais d’où vient exactement ce vaccin ? Et que sait-on de son efficacité contre le monkeypox ? Une ligne pour recevoir le vaccin contre la variole du singe, le 17 juillet 2022, à New York, aux États-Unis. © Photo : Kena Betancur/AFP