Il a déclenché les hostilités en incitant ses partisans à prendre d’assaut le Capitole pour empêcher son vice-président, Mike Pence, de confirmer sa défaite électorale devant le Congrès. Les républicains se préparent Les candidats républicains aux élections de mi-mandat emboîtent le pas en excitant leurs électeurs avec des publicités de campagne les montrant, fusils d’assaut à la main, en tenue de combat, prétendant se préparer à affronter leurs ennemis démocrates, libéraux et socialistes. Toute la planète si nécessaire. Dans une vidéo, un faux candidat obèse et barbu de l’Ohio marche dans les décombres avec son AR-15 prêt à ouvrir le feu. Il dit à ses électeurs que les États-Unis doivent retrouver la place qui leur revient. Sa devise : « Make America Great Again ». Il a remporté l’investiture républicaine. Dans le Missouri, un autre candidat à la primaire de Trump jure, fusil d’assaut à la main, de s’en prendre aux RINO (Republican In Name Only), des républicains qui s’opposent à Trump. La guerre est lancée ! Le Parti républicain s’est transformé en une formation néo-fasciste avec ses phalanges armées telles que les Proud Boys et d’autres milices. L’étau sur Trump se resserre Le procureur général, le paresseux Merrick Garland, a finalement décidé d’agir. Il ne craint plus que la poursuite de Trump paraisse « politique ». Maintenant, il doit s’inquiéter beaucoup plus du message qu’il enverrait s’il ne le chargeait pas. L’enquête fédérale se dirige vers des accusations de sédition ou de sédition contre Trump. Après de récentes révélations devant la commission le 6 janvier, les faits sont incontestables quant au rôle pivot qu’il a joué dans les troubles au Capitole. Le Wall Street Journal rapporte également que les deux principaux conseillers du vice-président Mike Pence coopèrent avec les procureurs fédéraux. Ils ont expliqué à un grand jury les mesures illégales prises par Trump pour annuler les résultats des élections de 2020. Mettre le feu à la poudre Ce devrait donc bientôt être au tour de Trump de recevoir une assignation à comparaître. Il refusera d’obéir à l’assignation comme l’a fait son co-conspirateur Steve Bannon. La tentation sera forte de se barricader à Mar-e-Lago si le FBI tente de l’arrêter. Pensez-vous que Trump serait réticent à faire appel à ses partisans et aux milices organisées dans plus de 40 États pour se défendre ? Cela pourrait également les inciter à occuper des lieux symboliques ou stratégiques du gouvernement américain. Les milices d’extrême droite, souvent constituées d’anciens militaires et policiers, ont pour objectif affiché de résister à la « tyrannie » de l’État fédéral. Sa candidature à l’élection présidentielle de 2024 va encore brouiller les cartes en compliquant les poursuites pénales à son encontre. Cela semble mauvais pour Trump et les États-Unis.