Il était 22 heures lorsque l’accusé a été arrêté par la police après avoir abattu l’oiseau avec un fusil de chasse. “C’est une personne qui était avec des amis en vacances. Il était apparemment ivre et a décidé de tirer sur une mouette”, résume-t-on dans la municipalité de Saint-Brieuc, contactée ce mercredi par Le Parisien. S’il n’a pas l’intention de porter plainte, il signale néanmoins un acte dangereux. “C’est arrivé dans une rue avec beaucoup de maisons et de passants. »
“Ce n’est pas un acte de chasse”
Si le quotidien régional mentionne que l’intimé était sur le secteur pour rejoindre une partie de chasse le lendemain, la Fédération des chasseurs des Côtes-d’Armor rappelle néanmoins que la saison est fermée. “Et après tout, la mouette est une espèce protégée”, précise-t-il également. Chez leurs homologues de l’Oise, on affirme ne pas avoir entendu parler de l’affaire. “Compte tenu de la situation et du contexte, ce n’est pas un acte de chasse, tranche Guy Harlé d’Ophove, président de la fédération des chasseurs du département. C’est avant tout le travail d’une personne alcoolique… » Cependant, ce tir pourrait affecter l’activité de chasse de l’élu en question. “S’il a commis les actes qui lui sont reprochés, la justice ordonnera qu’il lui soit interdit de détenir une arme. En fait, nous ne pourrons pas renouveler sa licence”, explique Guy Harlé d’Ophove. En 2018, deux chasseurs ont été condamnés par le tribunal de Compiègne à des amendes de 450 € chacun pour avoir tiré sur des grands cormorans à Berneuil-sur-Aisne.