Nouvelle vie, nouveaux projets. Après avoir quitté Matignon, Jean Castex a déclaré qu’il allait repeindre ses volets dans les Pyrénées-Orientales, où il était maire de Prades, et l’ancien premier ministre aurait fini de rénover sa maison. Très discret depuis, en plus de devenir mercredi 27 juillet le président de la loi fondatrice contre le blocus, Jean Castex a également été nommé à la tête de l’Agence pour le financement des infrastructures de transport en France (AFIT France). Cet établissement public a pour mission de développer et de participer au financement des grands projets d’infrastructures de transport en France. Alors s’il n’est plus directement rattaché au gouvernement, Jean Castex reste proche de la politique puisqu’il devra suivre les orientations stratégiques du pouvoir.
Le train oui, mais aussi la route
Lors d’une audition devant la commission du développement durable de l’Assemblée nationale, Jean Castex a annoncé qu’il jouerait sur deux tableaux, le train et la route. “Parfois, je suis dépeint comme un ardent défenseur du train, qui est précis et affirmé, et parfois comme un ardent défenseur de la route. Je pense que les deux sont nécessaires”, a-t-il déclaré. Et pour certifier que “pour désenclaver les terres”, “l’investissement dans la route” était nécessaire. Accusé de privilégier une stratégie “tout TGV” au détriment des lignes courtes, Jean Castex, s’il a reconnu que le budget de 180 millions d’euros pour le développement des lignes n’était pas suffisant, a assuré avoir “remis à niveau 1.500 km de lignes courtes”. Et de contester l’existence d’une politique qui ne favorise que la grande vitesse : “Allez dire aux Perpignanais qu’eux, les TGV, n’y ont pas droit, c’est une question d’égalité territoriale”, a-t-il lancé. Concernant son poste de président de la Fondation Agir contre l’exclusion, sur la base du volontariat, Jean Castex vise « à en faire un acteur important en multipliant les associations et institutions protégées dans toutes les régions, afin d’apporter des solutions, des mesures concrètes au plus près que possible. aux besoins” selon un communiqué de presse de la FACE.