Pouvoir d’achat : droits, nationalisation d’EDF, carburant… Que contient le projet de loi de finances rectificative voté en première lecture à l’Assemblée La Chambre haute, à majorité Les Républicains, veut marquer ce texte de sa pancarte d’amendements et d’un fil rouge : « Libérer le travail », comme le dit leur chef, Bruno Retailleau. Le sénateur de Vendée pose également une condition au passage de ce texte : “La fin coûte que coûte”. Valérie Boyer, sénatrice LR des Bouches du Rhône, poursuit : “On ne veut plus de chèques en blanc, le travail doit payer plus que l’utilité.” Par conséquent, plusieurs modifications seront proposées dans ce sens. “On ne comprend pas pourquoi on augmente le RSA de 4% alors que l’indice des fonctionnaires augmente de 3,5%”, explique la sénatrice Laurence Garnier. Une majorité de sénateurs souhaitent que ces augmentations soient au moins égales. L’équipe LR proposera également de réduire au maximum les charges fiscales et sociales sur les heures supplémentaires. “Nous proposons une question de défiscalisation pour la majoration des heures supplémentaires, c’est-à-dire pour les 25% qui correspondent à ce qui est payé en plus aux concitoyens alors que, dans les faits, les ouvriers font des heures supplémentaires”, a déclaré jeudi Frédérique Puissat à franceinfo. . , sénateur LR. “La valeur du travail doit être restaurée dans notre pays”, assène le sénateur. Le projet de loi sur le pouvoir d’achat examiné au Sénat “Je crois que la valeur travail doit être à nouveau appliquée dans notre pays”, explique Frédérique Puissat, sénatrice Les Républicains Suivez en direct pic.twitter.com/9OVB7TDWW6 — franceinfo (@franceinfo) 28 juillet 2022 Autre point qui risque fort d’être évoqué, la lutte contre la fraude à la carte est vitale. “On parle de 15 millions d’euros”, commente Valérie Boyer. Les républicains proposent une carte biométrique vitale et en font une condition de leur vote sur le texte final.