Article écrit par
Publié le 28/07/2022 18:00 Mis à jour le 28/07/2022 18:38
Temps de lecture : 1 minute.
Le pompier volontaire de 37 ans qui a été interpellé et placé en garde à vue mercredi 27 juillet dans l’Hérault a reconnu avoir causé de nombreux incendies ces trois dernières années autour de Saint-Jean-de-la-Blaquière où il habite, notamment parce qu’il sent que “l’adrénaline” et d’obtenir une “reconnaissance sociale”, pointe jeudi le procureur de la République de Montpellier dans un communiqué. Sa garde à vue a été prolongée et il comparaîtra devant un juge plus tard dans la journée.
L’homme qui est forestier depuis vingt ans et élu municipal à Saint-Jean-de-la-Blaquière a reconnu avoir déclenché des incendies le 26 mai à Saint-Privat ainsi que dans la nuit du 21 au 26 juillet à Saint- Jean-de-la-Blaquière. Son véhicule avait en effet été repéré sur les lieux de plusieurs incendies au cours des deux dernières dates.
L’homme a également admis avoir déclenché plusieurs incendies “au cours des trois dernières années” dans le même secteur. Il a expliqué que “vouloir provoquer l’intervention des pompiers”, selon le communiqué du procureur, “pour s’éloigner d’un milieu familial oppressant”, pour bénéficier d’une reconnaissance sociale, mais aussi de “l’adrénaline” provoquée par ces incendies.
Saint-Jean-de-la-Blaquière, près de Montpellier (Hérault). (CARTES SNAZZY / RADIO FRANCE)
Il a été suspendu par précaution par les pompiers de l’Hérault. A la caserne Saint-Jean où il travaille, des pompiers interrogés par France Bleu Hérault se disent choqués et expliquent ressentir un sentiment de trahison. Une cellule psychologique y a été installée. La hiérarchie confirme que le suspect ne présentait aucun signe de trouble psychiatrique.
Le parquet demandera sa garde à vue et l’ouverture d’une information judiciaire pour “destruction de forêts, tourbières, maquis ou plantations d’autrui intervenue dans des conditions susceptibles d’exposer des personnes à des lésions corporelles”. Ces actes sont passibles de 15 ans de prison et de 150 000 euros d’amende.
Cet homme n’a pas été impliqué dans le grand incendie qui s’est propagé dans le secteur de Gignac le 26 juillet et a été « réparé » le lendemain.
Je partage :
Partager sur Twitter Partager sur Facebook Partager par e-mail Partager le lien