En annonçant jeudi la fin de sa carrière à seulement 35 ans, l’Allemand privera le sport d’un de ses meilleurs palmarès. Avec quatre titres mondiaux, l’actuel pilote Aston Martin arrive juste derrière Lewis Hamilton, Michael Schumacher (7) et Juan Manuel Fangio (5) dans le livre d’or de la Formule 1. Vainqueur à 53 reprises en Grand Prix, il n’est devancé que par Lewis Hamilton ( 103) et Michael Schumacher (91). Et avec 57 pole positions à son actif, il est au pied du podium sur lequel se tiennent Lewis Hamilton (103), Michael Schumacher (68) et Ayrton Senna (65). Saison 2022 Vettel prendra sa retraite à la fin de la saison IL Y A 7 HEURES Aidé par une époque qui lui offrait des circuits moins exigeants physiquement et des fois plus longs, il réussit à gagner une position statistique devant les géants Alain Prost, Ayrton Senna, Niki Lauda, ​​Jack Brabham et Jim Clark. Mais au-delà de ces éléments, on retiendra surtout que l’Allemand, lors de son 300e et dernier Grand Prix, le 20 novembre à Abu Dhabi, serait l’un des premiers champions emblématiques du XXIe siècle. équipes de créer leurs propres talents pour en faire des pilotes-rois.

Soutien indéfectible de Red Bull

Entré dans la galaxie Red Bull à l’âge de 16 ans après avoir écrasé le championnat BMW – une sorte de Formule 4 allemande – “Baby Schumi” a gravi les échelons en remportant sans surprise de nouveaux titres dans les formules d’apprentissage. Pour une raison simple : elle a été choisie par Helmut Marko, ancien pilote de Formule 1 et vainqueur des 24 Heures du Mans. Devenu l’un des meilleurs dépisteurs de talents du paddock, ‘Doctor’ a surmonté son relatif échec en Formule 3 – vice-champion – et écourté sa carrière en Formula Renault 3.5 (un GP2 bis) pour se lancer dans le grand bain de la F1. Et c’est cette quasi-certitude d’une journée de pilotage pour Red Bull Racing, avec des moyens d’entraînement illimités en échange de résultats réguliers, qui a peut-être forgé le caractère du successeur désigné de Michael Schumacher. Tout au long de sa carrière, le natif d’Heppenheim, issu d’une famille modeste, s’est en effet comporté en égoïste consommé, un trait clé pour devenir champion. Chez Red Bull, il a surfé sur l’indicible – un siège de pilote n°1 et le soutien indéfectible d’Helmut Marko – pour se débarrasser de son coéquipier Mark Webber dans une action parfois sanglante. Ce fut notamment le cas lorsqu’il refusa d’obéir au mandat de l’équipe lors du Grand Prix de Malaisie 2013 – le fameux “Multi 21” qui imposait au n°2 de s’imposer devant son n°1 – sous prétexte que son coéquipier australien l’avait ne l’avait pas aidé au départ du Grand Prix du Brésil en 2012, une course qui l’avait pourtant sacré après une agonie insupportable. Sûr de son poids dans le garage naval et dans les coulisses, il est même allé jusqu’à s’écraser en piste en 2010, en Turquie.

Record de sable des jeunes en premier

Son équipe ne l’a jamais accusé de quoi que ce soit en public, car il était le nouveau prodige, celui qui a ouvert le record pour Toro Rosso (pole position et victoire à Monza en 2008) et également à Red Bull en 2009, en tant que titulaire. quatre couronnes successives pour lui et Milton Keynes parmi toute une série de premiers records. Le plus jeune poleman (21 ans et 72 jours), vainqueur (21 ans et 73 jours) et champion du monde (23 ans et 135 jours), écœurant vainqueur des neuf derniers Grands Prix en 2013 au point d’être accueilli au sifflet sur le podium, le Sebastian Vettel est avant tout un exemple de professionnalisme depuis quinze ans. Les yeux rivés sur la télémétrie, souvent le dernier pilote à quitter le paddock les vendredis et samedis soirs de Grand Prix, il a impressionné, notamment chez Red Bull, par son approche de la course. “Il a pleinement utilisé toutes les possibilités techniquesHelmut Marko a résumé le mois dernier dans le Red Bulletin. C’est aussi pourquoi il a finalement eu raison d’un talentueux Mark Webber.” Vainqueur toutes ces années avec un moteur Renault moins puissant que la concurrence, Sebastian Vettel a cependant vu son étoile pâlir en 2014 au volant d’une Red Bull avec moins d’appuis, au point d’être clairement dominé par le optimiste Daniel Ricciardo. . Il a alors estimé qu’il était temps de regarder ailleurs en 2015, et précisément vers Ferrari, où son objectif était de répéter la saga de son idole, Michael Schumacher. Un rêve caressé en 2017 et 2018, mais finalement démenti par Lewis Hamilton.

Amer Ferrari et finalement à court de saveur

Chez les Reds, l’histoire a commencé comme chez Red Bull, avec un coéquipier n°2 peu encombrant nommé Kimi Räikkönen, jusqu’à ce qu’il se heurte à l’étoile montante Charles Leclerc. Recruté à grands frais par la Scuderia, Sebastian Vettel pensait avoir le soutien inconditionnel de son patron, Mattia Binotto. Il a commis une grosse erreur provoquant un double abandon lors du Grand Prix du Brésil 2019, qui a sans doute scellé son destin à Maranello. Son contrat devait expirer en 2020 et il a très mal pris son non-renouvellement. Sans pouvoir cacher sa frustration dans les coulisses, comme ce qui lui arrivait parfois au volant (le “Va te faire foutre Charlie !” à Mexico en 2016 ou la collision avec Lewis Hamilton à Bakou en 2017), Sebastian Vettel a pris sa revanche en annonçant son passage chez Aston Martin le week-end du 1000e Grand Prix Ferrari au Mugello. Sa Ferrari personnelle vendue quelques mois plus tard, il perd son ultime pari d’aligner une troisième équipe faute de temps. Avec la nouvelle usine et la soufflerie en service à la mi-2023 au mieux à Silverstone, il devait planifier 2024 pour espérer réaliser ses ambitions ultimes. Sa vie de famille – il est père de trois enfants – et ses engagements environnementaux étaient des causes plus importantes à ses yeux. Ses meilleurs nobles, certainement. Saison 2022 Vettel en fin de course, mais pas sans raisons 15/07/2022 à 07:23 Saison 2022 Massi quitte officiellement la FIA 12/07/2022 à 13h18