• A lire aussi : Juraj Slafkovsky : avec le CH dès la saison prochaine ? • Lire aussi : Nouvelles de Slafkovský “Avoir l’opportunité de revenir à la maison et de travailler pour les Canadiens est un grand honneur”, a déclaré l’ancien défenseur, qui a disputé 122 matchs avec les Canadiens lors d’une conférence de presse jeudi. 2000. Ce n’est pas quelque chose que j’aurais imaginé ou rêvé. Je me pince encore.” Robidas qui vient couvrir le départ de Luke Richardson aura surtout affaire aux défenseurs du Tricolore. Dans le cas de Richardson, il a quitté les Canadiens en juin après avoir été embauché comme entraîneur-chef des Blackhawks de Chicago. « Mon rôle principal sera d’assurer le développement des jeunes défenseurs canadiens, a expliqué Robidas. Chaque joueur est différent et il n’y a pas de recette parfaite. Le but est de maximiser leurs forces. Je vais les aider et les guider pour qu’ils atteignent leur plein potentiel.” Les noms de Justin Barron, Jordan Harris et Kaiden Guhle sont en tête de liste parmi les défenseurs des Canadiens dont l’avenir s’annonce prometteur, mais Robidas travaillera également en étroite collaboration avec les vétérans David Savard, Joel Edmundson, Michael Matheson et Chris Wideman. Dans la peau des joueurs Si son manque d’expérience comme entraîneur peut s’additionner, d’autant plus que l’entraîneur-chef Martin St-Louis n’est pas encore très expérimenté, Robidas demeure confiant de remplir son mandat avec les Canadiens. “J’ai été en équipe nationale pendant 20 ans, j’ai vu beaucoup d’entraîneurs et cette expérience va m’aider”, a-t-il noté. Je connais le marché montréalais, je peux me mettre à la place de ces jeunes. » À Robidas, CH ajoute un homme qui a disputé 988 matchs, dont 746 avec les Stars de Dallas, dans la Ligue nationale de hockey, incluant les séries éliminatoires. Le natif de Sherbrooke a ensuite occupé les postes de gérant adjoint et de directeur du développement des joueurs avec les Maple Leafs de Toronto, travaillant principalement avec les jeunes défenseurs du club entre 2015 et 2021. Constructeurs de routes en X.Th Voulant entraîner et être plus près de chez lui, principalement pour des raisons familiales, Robidas a quitté les Leafs pour diriger les Cantonniers de Magog au niveau mineur AAA la saison dernière. Embauché ensuite par le Phoenix de Sherbrooke à la mi-juin pour devenir entraîneur adjoint dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec, Robidas ne s’attendait certainement pas à faire le saut si rapidement dans la LNH. Avec le Canadien en tout cas. De retour au CH, Robidas retrouve son équipe d’enfance. “Dans ma famille, nous étions tous des supporters canadiens”, a-t-il admis. En tant que joueur, la connexion entre Robidas et CH a également pris fin brutalement en octobre 2002 lorsque le Québécois a été réclamé au ballottage par les Thrashers d’Atlanta avant d’être envoyé aux Stars de Dallas, où Guy Carbonneau était alors directeur général adjoint. « Réclamé des ballotages, c’était une opportunité pour moi de rester dans la Ligue nationale », a résumé Robidas, qui n’a jamais ressenti la moindre amertume envers l’organisation des Canadiens.

Robidas : le choix de Martin St-Louis

                John E. Sokolowski – USA AUJOURD’HUI Sports                   

L’entraîneur canadien Martin St-Louis a lui-même fait les premiers pas avec Stéphane Robidas pour en faire un allié derrière le banc du club montréalais. “Stéphane correspond exactement au profil que nous recherchions. C’est un très bon communicateur et je pense que beaucoup de joueurs pourront s’identifier à lui en raison de sa vaste expérience », a déclaré St-Louis jeudi dans un communiqué envoyé au moment de l’annonce. Robidas a beaucoup d’expérience au hockey, mais pas nécessairement en tant qu’entraîneur. Pourtant, St-Louis a fait le pari de miser sur lui. “Notre objectif est de développer et d’aider l’équipe à atteindre son plein potentiel”, a déclaré Robidas jeudi lors de sa généreuse disponibilité médiatique. Ne vous concentrez pas trop sur les résultats. La patience est la clé. Nous allons grandir ensemble en tant que personnel d’entraîneurs et en tant qu’équipe.” “Martin l’a dit : il faut toujours chercher à s’améliorer, je ne prétends pas être parfait, mais j’ai une éthique de travail et un désir d’apprendre.” simples connaissances Comme le soulignait Robidas, le hockey est un petit monde et les joueurs francophones se connaissent tous un peu. D’autre part, St-Louis et lui n’ont jamais développé une grande relation amicale. “Nous avons surtout joué les uns contre les autres, et c’était dans la Ligue américaine”, a notamment rappelé Robidas. Martin était avec St. John Flames et moi avec les Canadiens de Fredericton. Ensuite, nous sommes arrivés en Ligue nationale.” Gagner de l’expérience À moins d’être des entraîneurs chevronnés, St-Louis et Robidas auront fait face à l’adversité. « L’expérience se mérite, ne s’achète pas », a ajouté le nouvel entraîneur de la défense, se décrivant comme une personne calme et passionnée par le hockey. “Son expérience en tant que joueur dans la Ligue nationale et sa vaste expérience du hockey s’avéreront un atout pour le développement de nos joueurs”, a noté St-Louis à propos de son nouveau collègue. Le PDG Kent Hughes, alors qu’il travaillait chez Quartexx Management, connaît pour sa part Robidas depuis un moment, puisque Justin, le fils de Stéphane, est associé à cette agence.