• Lisez également : “Obtenez le vaccin contre la variole du singe” • Lire aussi : Monkey pox : une “réponse mondiale immédiate” nécessaire selon le Dr Tam • Lisez également : 4 conseils pour éviter de contracter et de propager la variole du singe “Personne ne le sait. L’autre jour, un de mes patients m’a dit qu’il pensait que l’épidémie était sous contrôle, alors il n’est pas allé se faire vacciner. Ce matin, au sans rendez-vous, nous avions 4 ou 5 patients”, explique le Dr Réjean Thomas, président fondateur de la clinique médicale L’Actuel, en entrevue avec LCN. Le Dr Thomas encourage et exhorte ses patients à se faire vacciner pour se protéger, surtout à l’approche des fêtes de la Gay Pride. “Je leur montre des photos, parce que ce que vous voyez n’est pas beau. C’est tellement douloureux. Il y a des gens qui viennent nous voir et qui ont un bouton, ce n’est pas ça du tout. Il y a une anxiété dans la communauté gay.” Il déplore qu’un peu plus de 13 000 hommes aient été vaccinés contre la variole du singe dans la région de Montréal. “Il n’y en a pas beaucoup! Nous aurons des dizaines de milliers de touristes [gais] en deux semaines et le vaccin est efficace après une semaine. On estime qu’il y a entre 70 000 et 100 000 homosexuels à Montréal. Pour la première fois cette semaine, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé le monkeypox parmi les maladies sexuellement transmissibles et a exhorté les hommes bisexuels et homosexuels à réduire le nombre de partenaires. “J’étais très heureux d’entendre l’OMS dire cela, car ils ont plus d’influence politique que moi. […] Tout ce que nous avons fait jusqu’à présent, c’est compter les cas. Essayons de tirer les leçons des épidémies passées et essayons de faire de la prévention dès le début. « Allons-nous éradiquer cette maladie ? Va-t-il s’étendre à la communauté hétérosexuelle, parmi les femmes et les enfants ? C’est la grande question et la grande préoccupation », conclut le Dr Thomas. Il veut développer rapidement la recherche pour protéger la population, notamment pour créer des antiviraux et autres vaccins.