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Publié le 28/07/2022 23:04
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Les sénateurs, majoritairement de droite, ont adopté jeudi 28 juillet en commission une vingtaine d’amendements au projet de budget rectificatif pour 2022, le deuxième volet des mesures de soutien au pouvoir d’achat qui arriveront lundi dans l’hémicycle du Palais du Luxembourg . Le premier volet, le projet de loi « d’urgence » sur le pouvoir d’achat, est débattu depuis jeudi matin dans le même hémicycle.
Le projet de budget rectificatif ouvre 44 milliards d’euros de crédits, dont 9,7 milliards pour financer la renationalisation à 100 % d’EDF. Les sénateurs ont approuvé en commission 21 amendements du rapporteur général du budget Jean-François Husson, selon un communiqué de la commission des finances.
Les sénateurs veulent notamment pérenniser le relèvement à 7.500 euros du plafond de défiscalisation des heures supplémentaires, que l’Assemblée nationale a voté en 2022. Ils ont remplacé l’allocation extraordinaire de rentrée scolaire de 100 euros, réservée aux minima sociaux. , avec « Hausse extraordinaire « coup de pouce » de 150 euros aux bénéficiaires de la prime d’activité.
Les eurodéputés ont également prévu un “fonds extraordinaire de 40 millions d’euros” pour les banques alimentaires, “soumises à d’importantes difficultés d’approvisionnement, notamment face à l’inflation”. Le rapporteur n’a pas contesté la suppression envisagée de la redevance sur les médias audiovisuels. Cependant, les sénateurs ont limité au 31 décembre 2024 l’affectation d’une fraction des recettes de TVA pour assurer le financement de l’audiovisuel public, “cette échéance laisse le temps de mettre en place une véritable réforme du secteur”.
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