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Photo Agence QMI, Guy Martel
L’événement n’a suscité qu’une timide effervescence avec environ un millier de personnes réunies dans le grand parc de la ville, mais l’enthousiasme dégagé par ces jeunes a plus que compensé. Souriants, pleins d’énergie, ils étaient un peu plus de 200, bien installés devant la grande scène des Plaines.
Photo Agence QMI, René Leclerc
Après la diffusion du service, plusieurs jeunes se sont réunis pour célébrer sur le campus. Certains avaient apporté des instruments de musique, d’autres ont alors trouvé l’occasion de danser.
Après 90 minutes d’écoute des paroles du Saint-Père sous un soleil radieux, la fin du service a pris un air de fête pour plusieurs jeunes fidèles, qui ont chanté et dansé en groupe alors que le pape François quittait la basilique Sainte-Anne. Beaupré. Certains ont attrapé des guitares, des tam-tams et des tambourins et ont formé un grand cercle pour célébrer. Ils traînaient même avec eux des curieux venus assister au spectacle improvisé.
Vénus de Toronto
“Nous sommes ici pour le pape et pour l’expérience d’être ici. C’est comme un pèlerinage, ce que nous faisons. Nous chantons, prions et aimons passer du temps ensemble », a déclaré Samuel Negron, 16 ans, guitare à la main.
Lui et plusieurs autres amis avaient voyagé de Toronto. Pour le groupe, il n’était pas question de manquer la visite du souverain pontife.
Photo Agence QMI, René Leclerc
” [Être ici] c’est l’une des meilleures choses qui me soient arrivées dans ma vie. Cela me rend tellement heureuse. Je suis content d’être entouré de ces gens”, a ajouté l’un de ses amis. La faible affluence n’a pas découragé les jeunes sur place, qui ont jugé important de participer à ce rassemblement historique.
Photo Agence QMI, René Leclerc
Toujours de Toronto, Nathan Flanders, 14 ans, a compris l’importance de ce voyage papal. « Je suis membre de l’Église catholique. Nous sommes ici pour demander pardon à tous ces enfants qui ont souffert dans les internats et pour accompagner le pape. »
“C’est important d’être ici”
“C’est une grâce que le pape soit ici aujourd’hui. Il est important que nous soyons là pour appuyer le geste derrière tout cela, la réconciliation avec les Autochtones. […] Dieu nous rassemble tous aujourd’hui », a déclaré Gabriel Marceau, 20 ans, de Charlesbourg.
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