LUDOVIC MARIN via Getty Images Le maire de Perpignan s’opposera à l’eurodéputé Jordan Bardela pour prendre la tête du Rassemblement national. POLITIQUE – Vers un choc générationnel pour la présidence du Rassemblement National ? Le maire de Perpignan, Louis Aliot, a annoncé ce jeudi 28 juillet sa candidature à la tête du parti, affirmant qu’il a “l’éducation” et la “volonté” requises pour remplir cette fonction que l’eurodéputé Jordan Bardela recherche également. “A 52 ans, père, docteur en droit, maître de conférences puis avocat, j’ai la formation et la volonté d’assumer mon mandat de maire et la fonction de président de parti”, affirme l’actuel vice-président RN dans une colonne. publié sur le site du quotidien L’Opinion. Pour soutenir davantage sa candidature, Louis Elliot est également revenu sur le rôle qu’il a joué dans les récentes victoires du parti d’extrême droite. “Avec Marine Le Pen et quelques autres, j’ai contribué à l’élaboration d’une ligne nationale populaire qui a été avalisée dans les urnes par une grande partie des Français”, a-t-il affirmé, reprenant la cote de 42% du candidat au second tour de la Présidentielle de 2022, suivie de la découverte du RN aux législatives.
Deux hommes succèdent à Marine Le Pen
Jusque-là, la présidence du RN n’était sollicitée que par l’actuel président de transition et proche de Marine Le Pen, Jordan Bardela. Le nom du futur président sera connu le 5 novembre, lors du congrès du parti à Paris. Le vainqueur succèdera à Marine Le Pen – qui a pris la tête du parti en 2011 et se consacre désormais à la présidence du groupe des 89 députés du RN à l’Assemblée nationale – et marquera la fin des 50 ans de Le Pen à la tête du parti. correctement. Ancien correspondant de Jean-Marie Le Pen et compagne de sa fille Marine, dont il a également fait décoller la carrière, Louis Aliot est une figure historique du parti, contrairement à son rival de 26 ans, même si ce dernier l’est aujourd’hui. . des principaux médias et personnalités politiques du RN. “L’expérience, la ténacité et la ténacité seront des qualités essentielles”, promeut Louis Aliot, affirmant qu’il entrera dans une “saine compétition” face à Jordan Bardella, qui pour certains incarne une “nouvelle génération” d’IA. Les deux hommes se disent sur la même ligne sociale et identitaire, même si Jordan Bardela a davantage mis l’accent sur ce dernier aspect en faisant campagne dans le sud de la France, terre d’un certain Eric Zemur. “Nous devons être heureux que des talents différents, mais unis dans leur amour de la France, soient proposés à nos militants”, a-t-il assuré. “On ne change pas une équipe qui gagne”, a déclaré mardi à BFMTV Jordan Bardella, pour qui rejoindre définitivement la direction du parti serait une suite logique et légitime de sa carrière politique. “Rien n’est décidé d’avance, mais il est évident que Jordan sera élu”, a déclaré jeudi à l’AFP le vice-président du groupe RN Alexandre Loubet. Lundi, la jeune eurodéputée a également reçu le soutien du Var Laure Lavalette. Ce dernier s’était saisi d’une tribune sur Valeurs actuelles pour faire l’éloge du président par intérim du parti d’extrême droite : « Le choix du cœur et de la raison » pour prendre les rênes du RN. Cet appel a été diffusé avec ferveur sur le réseau social Twitter par plusieurs élus RN, dont les députés Jean-Philippe Tanguy, Nicolas Meizonnet, Laurent Jacobelli, Hélène Laporte et Mathilde Paris. “Le plus susceptible de gagner est Jordan Bardella, mais je ne suppose pas une élection avant qu’elle n’ait lieu. Et puis, on pourrait avoir une troisième nomination inattendue ! », a évalué le député gardois Victor Meizonnet. Voir aussi sur Le HuffPost : La promesse de pourparlers pacifiques du RN ne durera pas longtemps Vous ne pouvez pas voir ce contenu car vous avez refusé les cookies liés au contenu de tiers. Si vous souhaitez voir ce contenu, vous pouvez modifier vos préférences.