“Huile de Tournesol : Pénurie, Vraiment ???”. Dans un message posté sur Facebook, Michel-Edouard Leclerc dénonce une nouvelle fois les méthodes des producteurs d’huile de tournesol qui, selon lui, ont avancé de faux arguments pour exiger des hausses de prix ces derniers mois : « Ils nous ont dit : « à cause de la guerre en Ukraine, ça ne se fera plus, ça fera moins, il faut accepter de payer plus. Alors on a obligé les distributeurs à acheter plus, beaucoup plus cher : 30 à 40% plus cher”, rappelle-t-il, expliquant que “tout le monde dans le secteur financier a trouvé cela normal, du fournisseur aux politiques”. Pourtant, l’huile de tournesol est progressivement revenue dans les rayons”, assure le patron des centres E. Leclerc. Et ce malgré le fait qu’”il n’y a pas encore eu de nouvelle récolte. Ni au Canada, ni en France, ni en Ukraine. Et, de toute façon, aucun industriel n’a eu le temps de fabriquer de l’huile nouvelle avec des grains nouveaux. Ici, ici. . “.
“Il faut se poser la question de la moralité de cette histoire”
Michel-Edouard Leclerc dit toutefois ne pas “rechercher de contentieux, ni avec nos fournisseurs, ni avec aucun député”. “Mais n’en déplaise à certains politiques ou industriels, puisqu’ils nous demandent, commerçants, chez nous, sur nos marques, d’augmenter les prix, il serait bon que les “défenseurs de l’intérêt commun” soulèvent la question de la nécessaire “transparence” que prévoit la loi et de la spéculation”, poursuit celui qui avait demandé “une commission d’enquête sur l’origine de l’inflation”. Car lorsque “dans ces circonstances opaques, les professionnels du secteur privé demandent un chèque d’entretien payé sur les caisses publiques pour compenser la hausse des prix, il faut – me semble-t-il – s’interroger sur la morale de cette histoire. Je me trompe;” conclut Michel-Edouard Leclerc.