Dans le climat électrique qui caractérise les échanges économiques depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’exécutif peut être flatté d’aligner cette semaine de résultats solides. Après le chômage, qui a baissé de 0,8 % au deuxième trimestre, c’est au tour de la croissance de surprendre par sa résistance. Entre avril et juin, selon les premières prévisions de l’Insee, l’activité économique a crû de 0,5 % par rapport au trimestre précédent, deux fois plus vite que prévu. Après le marasme du premier trimestre (-0,2 %), cette reprise dissipe les craintes de récession. “Le taux de croissance du deuxième trimestre est une victoire de l’économie française dans les moments difficiles”, a pu se réjouir Bruno Le Maire à l’issue du conseil des ministres ce vendredi.

Signes d’essoufflement

Le débordement de la croissance, c’est-à-dire l’augmentation du produit intérieur brut (PIB) si la production se stabilise aux niveaux de fin juin, pour la France pour 2022 s’élève désormais à “2,5 % à la fin du deuxième trimestre…

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