Article écrit par Publié le 29/07/2022 21:52 Mis à jour le 29/07/2022 22:01
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Le Sénat à majorité de droite a adopté, vendredi 29 juillet, en première lecture le projet de loi “d’urgence” en faveur du pouvoir d’achat, après l’avoir amendé. Ce texte, l’un des premiers de la nouvelle législature, devrait atténuer les effets de l’inflation et de la crise énergétique. Le texte a été voté à main levée, grâce aux votes notamment des groupes LR, centristes et RDPI à majorité LREM. Elle envisage une panoplie de mesures allant de l’ajustement des retraites au découplage de l’allocation adulte handicapé en triplant le plafond de la “prime Macron”. Jeudi, les sénateurs ont maintenu leur refus de pérenniser cette nouvelle “prime Macron” pour toutes les entreprises, la limitant, contre l’avis du gouvernement, à celles de moins de 50 salariés. Le même jour, le gouvernement ne s’est pas opposé à un autre amendement du Sénat : le partage des primes sera limité à quatre versements afin qu’il ne se substitue pas aux augmentations de salaire. Dès lundi, les sénateurs entameront le budget rectificatif (PLFR) pour 2022, l’hypothèse d’une taxe sur les “super bénéfices”, qui est majoritairement portée par les centristes, ce qui risque de tendre les débats. Le même jour, députés et sénateurs se réuniront en commission paritaire pour tenter de s’accorder sur une version commune du projet de loi sur le pouvoir d’achat, le gouvernement s’attendant à l’approbation définitive des deux textes le 7 août au plus tard. Je partage : Partager sur Twitter Partager sur Facebook Partager par e-mail Partager le lien